LE RÉ-ÉQUILIBRAGE GLANDULAIRE AVEC LA DARSONVALISATION

En 1881, Jacques Arsène d'Arsonval alors élève de Claude Bernard, débute ses études sur l'excitabilité des nerfs et des muscles par l'électricité, s'en suit une série de découvertes et en 1932, il présente à l’Académie des sciences les travaux du professeur Henry Bordier sur les effets de la d'Arsonvalisation à ondes courtes. D'Arsonval découvrit que l'application directe de hautes fréquences via la peau ne provoquent pas d'excitation et que l'on peut donc soumettre le corps à de fortes intensités sans déclencher de réactions motrices. Quand un corps humain est soumis à des champs de moyennes fréquences à ondes amorties, on peut constater une vasodilatation et relever un certain nombre de propriétés : antalgiques, anti-infectieuses, stimulantes, régénératrices etc.  

J.A d’Arsonval, H. Bordier 1929 :  « (...)La diathermie appliquée sur l’homme dans un but thérapeutique agit non seulement par la chaleur qu’elle développe dans le sang et dans les tissus, mais aussi par les dérangements brusques imprimés aux ions et aux particules à l’état colloïdal dans le protoplasma cellulaire à chaque alternance : le dérangement d’une alternance se faisant dans un sens opposé à celui de l’alternance précédente. On comprend quel branle-bas formidable doit se produire dans le monde moléculaire qui peuple les tissus vivants quand ils sont soumis à l’action des oscillations de haute fréquence ! »  

D'Arsonval nous offre un aperçu concret  de la loi générale de Bordier (1929) : "quand on veut faire subir à l'organisme une perturbation dérangeant son mode habituel de fonctionnement, il s'établit tout d'abord une réaction défensive tendant à s'opposer à la perturbation produite" & le branle-bas de combat moléculaire dont il parle, c'est ce que souhaite reproduire le Dr Jean Gautier à l'échelle hormonale.  

Le Dr Jean Gautier (1891-1968) comprit les bénéfices que cette perturbation cellulaire produirait sur le système glandulaire, par échauffement des fluides et tissus du corps. L'augmentation des échanges cellulaires, à la faveur de la vasomotricité, a une action remarquable sur les glandes endocrines difficiles à atteindre et sur les différents organes. Nos quatre glandes endocrines principales étant : hypophyse, thyroïde, surrénales, glandes sexuelles. Les endocrines déversent directement leurs productions d'hormones dans la circulation sanguine via les capillaires. Le sang ne serait pas du sang sans les hormones et d'ailleurs l'hormone thyroïdienne est impliquée dans l'action de vasodilatation. Le système endocrinien est d'une importance capitale pour l'entité organique, de la plante à l'insecte & nous. Sans les hormones issues de nos glandes endocrines nous ne pourrions être physiquement ni psychiquement, sens et émotions n'existeraient pas. Les hormones hypophysaires de la mère sont les garantes de la construction foetale, et la thyroïde est la première à se former. Les Docteurs Sainton, Simonnet & Brouha révélèrent dans « Endocrinologie Clinique, Thérapeutique Et Expérimentale », édité pour la première fois en 1937, que lors du développement du fœtus, la thyroïde apparaît au 12è jour avec substance colloïdale à la 11è semaine et de l'iode vers le 3è mois & l'hypophyse tend ressembler à une glande dès la 11è semaine.

L'une des très importantes découvertes du Dr Jean Gautier est la suivante : nous sommes soumis (femmes et hommes) à TROIS pubertés hormonales au cours de notre vie, et non pas une seule. Le système nerveux n'a d'ailleurs rien à voir dans ces processus, et je vous exposerai dans un article dédié, l'incontestable prévalence du système endocrinien sur le système nerveux, appuyée par des preuves issues de conclusion synthétique d'observations strictement biologiques, médicales et psychiatriques. La première puberté hormonale débute dans les eaux du 8è jour après la naissance, est de loin la plus importante, et c'est ce que le Dr Gautier souhaite pouvoir reproduire artificiellement. Il y arrivera avec la darsonvalisation tout en nous livrant une brillante preuve au Principe de Le Chatelier, dont je le soupçonne pourtant de ne pas avoir connu l'existence.


Le Principe de Le Chatelier  
L'année dernière, au Emmaüs d'Alençon alors que j'allais chiner un réfrigérateur que je n'ai finalement pas trouvé, je dénichai dans leurs bibliothèques une petite pépite pour trois euros : « De l'identité des lois de l'équilibre dans les phénomènes physiques, chimiques et mécaniques », imprimé en 1887, de Monsieur Henry Le Chatelier. Soit dit en passant, je n'ai pu retrouver la mention de cet ouvrage nulle part, pas même sur la page wikipédia de Henry le Chatelier (1850-1936), je l'ai fait analyser, il a été estimé authentique et valant nettement plus que le prix auquel je l'ai acquis. Pas question de le vendre, bien entendu.
Le Principe de Le Chatelier ou « Loi générale de modération » implique que « lorsqu'un système est soumis à une perturbation (comme la variation de concentration, de température ou de pression), il réagit et atteint un nouvel état d'équilibre en s'opposant à la perturbation de manière à en atténuer ses effets. » 


Cette loi décrit parfaitement les effets de l'application de la diathermie au système endocrinien.


Ce génie, l'homme d'exception qu'était le Dr Jean Gautier, entrevoyait clairement comment il allait pouvoir stimuler la glande interstitielle impliquée dans la première puberté. Véritable chef d'orchestre des trois autres glandes endocrines (hypophyse, thyroïde et surrénales), la glande interstitielle qui se cache dans les glandes sexuelles, est LA star de la première puberté. C'est dans ce chaos que le ré-équilibrage hormonal global se fera, c'est dans de ce chaos que la glande interstitielle reprendra son poste de chef d'orchestre, et sera elle-même requinquée comme les autres glandes.
Par conséquent, ses effets sur les endocrines, donnent des résultats étonnants sur une majorité de troubles considérés comme psychologiques, nerveux, et physiques : angoisses, bouffées de chaleur, craintes, déprime, dépression lourde, déséquilibres thyroïdiens (Basedow, Hashimoto), douleurs cervicales, douleurs dans le dos (fibromyalgie!), émotivité, fatigue, fragilité, hyperémotivité, insomnies, instabilité, irritabilité, maux de tête, migraines, manque de confiance en soi, obsessions, problèmes digestifs, problème de ménopause, problèmes d'endométriose, problèmes psychologiques, problème de concentration, sommeil difficile, sueurs, timidité, tremblements etc...

Le concept de l'appareillage en bref : 

Deux électrodes plates en cuivre recouvertes de cuir sont disposées sur l'abdomen & au milieu du dos, un champ électro-magnétique est pulsé via ces électrodes, ce champ perturbera le mode de fonctionnement habituel des glandes endocrines ce qui les entraînera dans une réaction défensive qui s'opposera à cette perturbation produite et par conséquent enclenchera une réaction de tout le système endocrinien, qui se recalibrera autour de l'activité de la glande interstitielle. Effet attendu de la première puberté, c'est-à-dire que cette interstitielle possède un pouvoir de régulation des émotions et du système nerveux, assez considérable.
Le champ électro-magnétique pulsé par la machine via ces plaques de cuivre permet une régulation de toute l'économie physiologique & donc psychologique, on assiste à une harmonisation endocrinienne.
 


Cette méthode permet collatéralement d'augmenter les capacités cognitives, la mémoire, la combativité, la résistance mentale, l'adaptation au monde. Grâce à la régulation du sommeil, la régénération & l'atteinte d'un état d'équilibre général, nous sommes amenés à expérimenter plus de confort psychique, de liberté d'agir, de choix en conscience.
En reproduisant cette fameuse « puberté artificielle », le Dr Jean Gautier ouvrit les portes du ré-équilibrage de la psyché, de la santé et par la même, ouvrit la voix vers l'acquisition possible de plus de « libre-arbitre ». Potentiel humain inestimable que le libre-arbitre (certes infinitésimal en réalité, nous sommes soumis à des lois qui limitent ce champ de liberté en conscience)  dont manque énormément d'âmes malades, internées dans les hôpitaux psychiatriques ou pas, sous médication iatrogène, tératogène et tutti quanti, les endommageant bien plus qu'il n'y paraît. Et tout cela, remboursé joyeusement par nos impôts.


Il n'est pas question pour moi ici de critiquer et rejeter le tout en bloc, malheureusement à l'échelle mondiale, vu le nombre de malades mentaux de plus en plus croissant depuis deux siècles (sur constatations endocrinologiques et sociologiques) dû aux dégâts des « progrès » de la civilisation, les médications pensées et largement utilisées aujourd'hui ne peuvent être arrêtées du jour au lendemain sans conséquences délétères voire mortelles. Sortir du cercle vicieux de la chimie qui amplifie la « maladie mentale » et qui sur le long terme provoque d'autres problèmes physiques et/ou psychique, n'est pas à opérer à la légère. Mais il existe une autre approche, elle est glandulaire et avant la seconde guerre mondiale nous savions déjà tout cela.  Citons Jean-Marie Abgrall, médecin psychiatre, criminologue, spécialiste en médecine légale, diplômé en droit pénal, désigné comme expert pour ses connaissances du fonctionnement sectaire : « S'il est bien un domaine où le délire thérapeutique peut s'exprimer sans frein ni contrôle, c'est bien celui de la psychiatrie. »


La discipline de la psychiatrie est objet de l'imaginaire trop influencé par les démarches de récolte de données, trop d'analyses et de fixation injustifiée sur le cerveau et le système nerveux ; sans parler des projections de son propre « inconscient » dans la réflexion. « Inconscient » ou sinon dit plus clairement : programmation hormono-nerveuse générant notre vie psychique, personnalité, tempérament, intellect etc. La discipline de la psychiatrie manque cruellement de synthèse. Les symptômes étudiés ne relatent que les désadaptations somatiques, végétatives, psychologiques, nerveuses,, intellectuelles et mentales. Nous aborderons ce sujet dans un prochain article dédié aux maladies dites « mentales », des psychiatres eux-mêmes dénoncent leur discipline, nous l'aborderons par le truchement du prisme glandulaire. 


Dans son livre « L'origine glandulaire des troubles mentaux, le fonctionnement des facultés mentales par l'Endocrino-Psychologie », publié pour la première fois en 2009, préfacé par David Mascré, Docteur en mathématiques et philosophie ; Jean Du Chazaud, héritier des travaux du Dr Jean Gautier et diplômé de la Sorbonne en psychopathologies, démontre comment cette discipline « permet de dépasser la relativité des troubles psychiatriques et d'étudier les maladies mentales en privilégiant non plus le cerveau dont les troubles mentaux ne proviennent pas mais l'équilibre des glandes endocrines dans leurs influences multiples et générales. »


Cet ouvrage s'appuie sur plus de quarante ans de travaux menés par Jean Gautier, descendant d'une famille de médecins et qui naquit hypothyroïdien congénital, un stade pré-mongolien (de ses propres termes), une pathologie à l'époque encore inconnue, donc ni décelable, ni soignable. Au cours de sa croissance, il prit un aspect « mongoloïde », à un point tel que ses jeunes cousins l'appelaient « le Pékin ». N'éprouvant aucune émotion, subissant une mémoire défaillante et des facultés scolaires adaptatives laborieuses, son avenir s'annonçait difficile à envisager malgré une intelligence profonde. Armé de témérité et de besoin de comprendre l'Humain et ses fonctionnements, il réussit à poursuivre des études de médecine, non pas sans litres de café consommés des nuits entières afin de réussir à enregistrer péniblement des connaissances. Son professeur Mongour l'initia à l'étude des glandes. Des années après, quand Jean Gautier réalisa alors qu'il était hypothyroïdien, il entreprit de se supplanter par l'apport d'extraits thyroïdiens à forte dose. La transformation extraordinaire qui s'opéra en lui alors, par cette prise d'hormones naturelles (opothérapie), lui fit comprendre que le cerveau et le système nerveux ne sont pas la clé de notre économie physique et psychique, les hormones le sont. Et c'est d'autant plus vrai quand il apprit que « la vie de l'embryon humain est impossible sans la sécrétion de l'hypophyse maternelle », ses méditations au sujet de la technologie glandulaire -encore étudiée à ce jour- prirent donc une ampleur inégalée.

Le 31 mars 2022, Elsa Lefebvre.