DES GLANDS AUX HORMONES JUSQU’À L'ENDOCRINO-PSYCHOLOGIE

Définitions : du gland aux hormones & Le Dr Jean Gautier, l'Endocrino-Psychologie – Des hormones aux vitamines.



Définitions : du gland à l'hormone 

Glande, un mot en apparence comme un autre. Néanmoins derrière ces lettres se cache un pouvoir occulté par un aveuglement collectif. Du gland du noisetier, aux « glandeurs » qui nous agacent, quelles que soient ces appellations diverses, elles renvoient à un substratum essentiel à notre existence. Notre qualité même d'être dans la matière, le corps & dans l'invisible, l'esprit.


Les fruits des arbres tels que le chêne sont appelés glands. Leur apport énergétique est puissant, à tel point que certains glands ont une teneur en tanin plus élevée que les autres. Nous pouvons citer le gland du chêne rouvre ou celui du chêne pédonculé qui doivent être préparés spécifiquement avant leur consommation afin d'ôter les tanins. Les tanins ou tannins sont des substances amorphes de la famille des polyphénols, le plus souvent hydrosolubles, ils sont d'origine végétale et sont dotés de la capacité à expédier les protéines*, alcaloïdes* et polysaccharides* depuis leur solution aqueuse. La faune utilise ce moyen de défense chimique contre les herbivores et microbes pathogènes.

Protéine : joue un rôle essentiel dans l’entretien et le renouvellement des tissus, constituées de macromolécules au activités et pouvoirs variés, ces polymères ou fibres, sont composés d’acides aminés liés entre eux par des liens peptidiques, liaisons covalentes liées au carbone ou dit simplement, liaisons électro-magnétiques.

Voir Wikipédia pour plus d’explication : https://fr.wikipedia.org/wiki/Liaison_peptidique


Alcaloïde : molécule à base azotée, très utilisée dans l’industrie pharmaceutique et dû à son essor, exemples : nicotine, caféine, atropine, morphine...

Polysaccharide : ou polyoside, c’est un polymère de la famille des glucides, exemples : cellulose et amidon, polymères de la famille des glucides.


En période de disette il était commun de consommer ce qu'on appelle les glands doux, nous pouvons consommer certaines espèces -à conditions de les préparer- telles que celles du : chêne chevelu, chêne kermes, le chêne vert ou yeuse, le chêne rouvre, le chêne-liège, le chêne rouge d'Amérique etc … Certains glands de chênes verts ont le goût de noisette.

Pour se débarrasser de ce tanin il existe les méthodes de lixiviation ou lessivage à froid, ou, à chaud : avec un solvant ; ou l'utilisation de l'argile. 

Généralement les glands possèdent jusqu'à 8 % de tannins, en consommer crus peut avoir des effets rapidement toxiques : constipation, lésions rénales, troubles neurologiques. En très grande quantité chez l'homme et les ruminants, l'ingestion de nutriments peut altérer le tube digestif en s'attaquant à l'épithélium intestinal*, ou encore aux tissus du foie et des reins.

Épithélium intestinal : couche de cellules recouvrant l’intérieur des intestins, par ailleurs on dénombre cinq types de cellules épithéliales et cette dernière nous intéresse particulièrement : Les cellules entéroendocrines.

Elles produisent des hormones et des neuropeptides (peptide secrété par un neurone, peptide : polymère d’acides aminés relié par des liaisons peptidiques) comme la somatostatine*, la sérotonine* et le glucagon*.

Somatostatine : hormone* protéïque inhibitrice de l’hormone de croissance.

Hormone : du grec ορμαω – ὁρμάω, hormao : j'excite, je stimule,se déplacer rapidement, s'agiter, inciter, partir en avant avec impétuosité, s'élancer, se ruer, se précipiter. Du terme Horme  : un mouvement violent, une motion, une impulsion, un mouvement hostile, assaut, attaque.

Sérotonine : neurotransmetteur dans le système nerveux central et dans les plexus intramuraux du tube digestif, 80% de la sérotonine est produite par les cellules argentiffines des intestins ou dites “Cellule entérochromaffine”.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Cellule_ent%C3%A9rochromaffine

Donc attention à ce que nous mangeons....

Glucagon : “Le glucagon est une hormone hyperglycémiante (qui provoque une augmentation de la quantité de glucose dans le sang) sécrétée par les cellules α2 (ou cellules A) des îlots de Langerhans du pancréas, et qui agit principalement sur le foie en provoquant une glycogénolyse. Il possède des propriétés antagonistes de l'insuline, qui est hypoglycémiante.” source Wkikipédia.


Ce tanin possède un pouvoir astringent, propriété des protéines qu'ils contiennent, qui s'alchimisent entre elles sous l'effet des tanins. Pour exemple, la salive est lubrifiée par le tannage des protéines et glycoprotéines riches en proline, notamment la mucine, des acides aminés indispensables à notre biologie. Les acides aminés dans les protéines que contiennent les tanins sont nécessaires à nos cellules. Les acides aminés sont des petites molécules, des acides organiques dits « aminés » car ils contiennent des atomes d’azote.

Les protéines sont impliquées dans tous les métabolismes du corps, elles en forment même sa structure : nos muscles, le collagène de notre peau, de nos os, ou de nos ligaments, les constituants de nos cellules, etc... Elles structurent aussi des enzymes, des hormones, des neuromédiateurs… chacun ayant leur rôle spécifique dans les métabolismes de l’organisme.


Les glands sont donc composés de différents matériaux, molécules, tels que : 

- les minéraux et oligo-éléments : cuivre, calcium, fer, magnésium, manganèse, phosphore, potassium, sodium, zinc ; 

- les vitamines : A, B1, B2, B3 ou PP, B5, B6, B9, B12, C, E

- les acides aminés : acides aspartique, acide glutamique, arginine, cystine, glycine, histidine, lysine, proline, thréonine, tyrosine etc...

Nous pouvons donc relativement bien comprendre d'où les mécanismes de tannage et d'astringence tirent leur pouvoir d'action, d'éléments minuscules qui s'affolent, s'assemblent ou se désassemblent, tous issus d'une alchimie s'opérant aux confins de nos profondeurs tissulaires. Des corpuscules en libre action, des micro-particules aux structures diverses et variées, mais jamais strictement tant différentes. Leur structure et configuration propre déterminent leurs spécificités d'action sur le vivant.

Plus bas nous aborderons brièvement le sujet des acides aminés et des vitamines, en lien avec les hormones.


Tout d’abord, dans le dessein de vous entretenir efficacement des sujets en question, nous commencerons par étudier les termes, leur définitions, sens premiers et contemporains. Dans cet article, vous verrez répéter ces néologismes à longueur de pages : glande, endocrine, exocrine, hormone. Apprenons de leurs apparences pour mieux se saisir de leur contenance, leur signifié : 

Gland : nom masculin, apparaît XIIe siècle, glant. Issu du latin glans, glandis, « fruit du chêne ; objet en forme de gland ».

"1. Fruit du chêne (..)

2.  Par analogie. En parlant de ce qui rappelle la forme de ce fruit. Gland de terre, nom donné à certains tubercules ;

▪ Marque de domaine : anatomie. Extrémité de la verge ou du clitoris.(..) »

De la racine Proto-Indo-Européenne gwelh- (gland) – en anglais « acorn ».


Glande : nom féminin, apparaît au XIVe siècle. Issu du latin populaire glanda, « glande », altération du latin classique glans, glandis.

« 1. Organe dont la fonction est d’élaborer et de sécréter certaines substances nécessaires à l’organisme. (...)

▪ Par extension. Dans le langage courant, se dit improprement des ganglions lymphatiques ou de certaines tumeurs. Les glandes de l’aine, du cou. 

2.  Marque de domaine : botanique. Amas de cellules sécrétrices. Glande nectarifère. » 


Glandis : dérivation de glāns 

De la racine Proto-Indo-Européenne gʷelh₂-gland,noix, fruits à forme de gland,faines, châtaignes, munition/balle (nouveau latin)


Glant : nom masculin, ancien occitan, variante de glan 

« François Raynouard, Lexique roman ou Dictionnaire de la langue des troubadours, comparée avec les autres langues de l’Europe latine, 1838–1844 » 


Glan : nom masculin largement répandu en botanique sous la forme glan.

Étymologie latine : « En grec ancien βάλανος, bálanos, žaluden tchèque : de l’indo-européen commun ». glāns nom féminin : gland (fruit du chêne), gland de l'homme, châtaigne, balle de plomb ou d'argile.

Étymologie Néerlendaise : Déverbalde glanzen, apparenté à l’allemand Glanz, de même sens.

Glans, nom masculin : Éclat, brillance, brillant : De glansvan een diamant/L’éclat d’un diamant, 

Lueur : De glansvan de maan/La lueur de la lune, 

Splendeur : De glansvan Versailles/La splendeur de Versailles.


Vieux breton glan. Comparer avec glang en cornique, en gaélique, lângen gallois, lano-en gaulois (sens identique). ». Pur/Saint/Propre.

Moyen gallois glann, apparenté au breton glann.

Glannom féminin, rive, côte.

Un dérivé : glan môr


Intéressons nous au terme Môr :

« Pacoh etymology : From Proto-Katuic *məər(“to crawl”), from Proto-Mon-Khmer. Cognate with Khmu [Cuang] mar ("snake"), Mon (“to crawl”), Parauk mo (“to crawl”), Riang [Sak] mɔr »

Môr : nager, mar, serpent, mon, nager

« Welsh etymology : From Proto-Brythonic *mor, from Proto-Celtic *mori, from Proto-Indo-European *mori.


Môr : pluriel moroedd : mer, océan, idée du profond : grave, important, intense, foncé, viscéral ; profusion, abondance, copieux.

Source : wikipédia


Endocrine : ɑ̃.dɔ.kʁinmasculin et féminin identiques. Du grec ancien, composé du préfixe. Endo-*, ἔνδονéndon et de -crine* d'après le radical du grec κρίνωséparer, sécréter ».

Qui déverse ou se déverse directement dans le sang.

« Étymol. et Hist.1912 oct. glandes endocrines (Gottignies, À propos des glandes endocrines de Policlinique, Bruxelles, XXI, pp. 289-294). » Source : cnrtl

Une glande endocrine sécrète et déverse des hormones directement dans le réseau artériel et veineux. On les retrouve chez la plupart des animaux, y compris chez les invertébrés. Parmi les glandes endocrines principales on a déterminé : hypothalamus, hypophyse, glande pinéale, thyroïde et para-thyroïde, thymus, surrénales, pancréas, glandes sexuelles/gonades (interstitielles ovaires, testicules).


Exocrine :ɛɡ.zɔ.kʁin masculin et féminin identiques. Mot dérivé du préfixe exo-, externe, avec le suffixe , -crine, ancien« κρίνω »,krínô, séparer, secréter. 

Les fluides hormonaux produits par les glandes exocrines passent par un canal excréteur. Certaines glandes exocrines comme le foie ou le pancréas ont également un rôle de glande endocrine et sont dénommées glandes amphicrines. 


« Le pancréas endocrine est composé de petits îlots épithéliaux, les îlots de Langherans, enchâssé dans la masse du pancréas exocrine, c'est-à-dire de cette grosse glande salivaire abdominale qui déverse ses produits dans le duodénum par le canal de Wirsung. Les îlots de Langherans ont d'ailleurs la même origine embryologique le reste de la glande pancréatique qui dérive tout entière d'ébauches épithéliales issues de l'intestin moyen (Pl. III, B). » Rémy Collins, les hormones, 1938


CRINE : https://www.cnrtl.fr/etymologie/ecrin

Étymol. et Hist.2emoitié xies. escrin« coffre, cassette » (Raschi, Gloses, éd. Darmesteter et Blondheim, no391); ca1165 escrins([Chrétien de Troyes], Guill. d'Angleterre,éd. M. Wilmotte, 407). Du lat. class. scrinium« coffret, cassette ». 

Coffret destiné à contenir un ou plusieurs objets précieux, en particulier des bijoux ou de l'argenterie. Elle avait serré ses bijoux dans leurs écrins. 


Passons maintenant directement aux “choses” sérieuses : les acides aminés et vitamines, en lien avec les hormones.


Définitions


Les acides aminés.

“Un acide aminé est un acide carboxylique qui possède également un groupe fonctionnel amine. De tels composés organiques ont donc à la fois un groupe carboxyle –COOH et un groupe amine, par exemple une amine primaire –NH2 ou une amine secondaire –NH–. Dans le monde vivant, on connaît environ 500 acides aminés, dont environ 149 sont présents dans les protéines1. Ces acides aminés peuvent être classés de nombreuses manières différentes2 : on les classe ainsi souvent en fonction de la position du groupe amine par rapport au groupe carboxyle en distinguant par exemple les acides α-aminés, β-aminés, γ-aminés ou δ-aminés ; on peut également les classer en fonction de leur polarité, de leur point isoélectrique ou de leur nature aliphatique, aromatique, cyclique ou à chaîne ouverte, voire de la présence de groupes fonctionnels autres que le carboxyle et l'amine qui définissent cette classe de composés. 

En biochimie, les acides α-aminés jouent un rôle crucial dans la structure, le métabolisme et la physiologie des cellules de tous les êtres vivants connus, en tant que constituants des peptides et des protéines. Ils constituent à ce titre l'essentiel de la masse du corps humain après l'eau. Ils présentent, à de rares exceptions près3, une structure générique du type H2N–HCR–COOH, où R est la chaîne latérale identifiant l'acide α-aminé. Toutes les protéines de tous les êtres vivants connus ne sont constituées — à quelques exceptions près — que de 22 acides aminés différents, parfois légèrement modifiés, dits acides aminés protéinogènes. Parmi ceux-ci, 19 acides aminés ne contiennent que quatre éléments chimiques : le carbone, l'hydrogène, l'oxygène et l'azote ; deux acides aminés contiennent en plus un atome de soufre, et un acide aminé assez rare contient un atome de sélénium. Ces acides aminés forment de longs biopolymères linéaires, appelés polypeptides, dans lesquels les monomères sont unis entre eux par des liaisons peptidiques. Un acide aminé engagé dans une ou deux liaisons peptidiques au sein d'un polypeptide est un résidu d'acide aminé. L'ordre dans lequel ces résidus se succèdent dans les polypeptides est la séquence peptidique et est déterminé par les gènes à travers le code génétique, qui établit une relation entre les codons de trois bases nucléiques et chacun de ces résidus.” 

Source Wikipédia.


Les Vitamines.

Je possède un livre écrit par Suzanne Gallot de la collection “Que sais-je?”, publié en 1943, un livret qui remet en place l’idée que l’on se fait des vitamines depuis leur appropriation pharmaceutique car synthétisables facilement, je n’en ferai pas un résumé ici, procurez-le vous, vous ne regretterez pas. 

Si je devais résumer, on y parle de scorbut, béribéri, rachitisme, par exemple celui-ci comme la xérophtalmie (je vous invite à rechercher les définitions, soyez proactifs pour vous-mêmes), qu’on soigne par l’ingestion à haute dose de certaines matières grasses. On n’y trouve pas de définitions claires et exactes, les auteurs sont allés droits au but. J’ai envie de vous en parler en “free lance” et toujours avec des sources. 

Un médecin américain récemment  s’est exprimé au sujet du fait qu’il y avait très peu de différences entre.... hormones et vitamines. Je dispose d’ailleurs d’un livre édité en 50 exemplaires seulement, “Hormones et vitamines, Élixirs de vie”, du DR Heinz Graupner, 1942. Dedans, une librairie d’informations précieuses, j’en ferai spécialement un article, ci-dessous, un passage : extrait des premières pages, 

Généralités : “« Nous entreprenons dans cet ouvrage, de montrer comment est réglé le cours de la vie normale ; une place devrait y être faite aux maladies. Une influence primordiale sur nos fonctions morales et physiques s'exerce par les hormones et vitamines. Nous verrons en elles ces « élixirs de vie » qui ont fait l'objet, des siècles durant, d'innombrables recherches. Leur présence est indispensable à la vie. Hormones et vitamine travail a animé les forces du corps et de l'âme, comme à les défendre, en empêcher le dépérissement sans elles –pour ne prendre que quelques exemples– nous ne pouvons nous perpétuer, fournir un travail, résister à une maladie. Au cours de ces 10 dernières années, les recherches médicales, biologiques et chimiques ont ouvert des perspectives toutes neuves : c'est vers elles, principalement, que vont se tourner les hommes de science. Dans cette étude des hormones et des vitamines se réalisent le vœu de la médecine moderne : prévenir, qui vaut mieux que guérir. Nous sommes, dès maintenant, en mesure de tirer, de ces notions nouvelles, des résultats pratiques ; cela apparaîtra dans les pages qui vont suivre.

Résultats pratiques qui ne seront pas seuls à nous retenir ; nous établirons également les dépendances organiques, l'unité du corps et de l'âme, les relations réciproques entre les organes. Nous constatons que le corps, déjà unifiés par le système nerveux, l'est encore par des substances hautement complexes, merveilleuses. Bien qu'elles éveillent de puissantes énergies dans le sang qui circule, elles n'existent peut-être qu'aux doses de un centième à un millième de gramme : les faits exercés par elles sur notre vie semblent donc appartenir au domaine de la Sorcellerie. Même les hommes qui s'occupent constamment de semblables recherches sont remplis d'étonnement, d'admiration : aucune science n'exalte autant les esprits que celle de ces substances actives.

Ce livre n'a pas la prétention d'être un traité scientifique sur les hormones et les vitamines c'est plutôt une introduction à leur étude, destiné à faire penser, à fournir des connaissances applicables à la vie quotidienne, utile aussi à la culture générale. Ce n'est pas davantage un exposé systématique de principes qui existent ailleurs. Cependant, tout lecteur attentif trouvera ici des données essentielles et, hélas, d'inévitables lacunes vu le nombre de travaux scientifiques – consacrés à ces questions – capables de remplir des bibliothèques.” Ajoutons, pour terminer, qu'aucune section de la biologie moderne, malgré toutes les connaissances déjà accumulées, n'évoque mieux les philtres et les élixirs mystérieux des savants du Moyen Âge. À tout ce qu'a de captivant son étude, s'ajoute encore ce qui vient enrichir notre vie personnelle ; c'est enfin la joie largement ouverte vers la transformation de la santé de tous. »

Et bonus, p25 : “La tâche de l’hormone thyroïdienne est la régulation de tous les échanges nutritifs.” Mais pas que...

D’ailleurs les extraits synthétiques d’hormones thyroïdiennes abaissent le taux de cholestérol, une mauvaise idée de celui-ci nous avons aussi, encore un autre sujet polémique.


Sans transition. 


Les Hormones, selon Jean Gautier

Du grec ορμαω – ὁρμάω, hormao : j'excite, je stimule,se déplacer rapidement, s'agiter, inciter, partir en avant avec impétuosité, s'élancer, se ruer, se précipiter. 

Du terme Horme  : un mouvement violent, une motion, une impulsion, un mouvement hostile, assaut, attaque.


La science hormonale est une discipline passionnante de l'histoire des sciences, mais discutable de part la conduite expérimentale adoptée pour en tirer des connaissances. Nous aborderons ce sujet dans le prochain article de la prévalence du système hormonal sur le système nerveux.La science des hormones montre à merveille comment l'esprit humain acquiert peu à peu des connaissances générales. En 1851, Claude Bernard découvrait la fonction glycogène unique du foie, autrement dit il découvrit que le foie fabrique le glycogène . Il montre que cette substance est la source du sucre sanguin, il la voit se déverser dans la circulation sanguine par les veines sus-hépatiques. À partir de là, il était clair que le foie sécrète une substance en interne qui peut donc être déversée et transmise au sang directement. Malheureusement selon Rémy Collins, Professeur à la Faculté de Médecine de Nancy, et Membre correspondant de l'Académie de Médecine, la majorité des esprits de l'époque n'étaient pas prêts à comprendre le sens profond, la portée, de cette découverte. 


Glycogène : glucide complexe monomère.


Effectivement selon lui la généralisation de cette notion de sécrétion interne se fera longtemps attendre, il remarque que les auteurs des ouvrages à leur sujet n'ont pas été jusqu'à les décrire dans leurs relevés anatomiques : «Sans doute distinguent-ils les glandes à sécrétion externe, comme les glandes salivaires, qui sont munies d'un canal excréteur, des glandes closes vasculaires sanguines comme la thyroïde ou les capsules surrénales qui n'en possèdent pas, mais l'éclair n'a pas jailli, la curiosité n'est pas éveillée et les glandes closes restent une énigme quand elles ne sont pas considérées, d'un plein de vue transformiste, comme des organes vestigiaires ».

Vous trouverez en fin d’article la photo d’un jeune charpentier atteint d’hypothyroïdisme.


Le Dr Jean Gautier

L'Endocrino-psychologie est née des travaux très approfondis menés par le Dr Jean Gautier (1891-1968) durant toute sa vie. Un passionné de la question glandulaire, dans laquelle il voyait les clés des fonctionnements du corps humain ; un chercheur à l'esprit affûté qui s'est appliqué tout d'abord à produire une synthèse de toutes les découvertes endocrinologiques de ses confrères avant lui. 

Descendant d'une famille de médecins, il naquit hypo-thyroïdien congénital, un stade pré-mongolien (de ses propres termes), une pathologie à l'époque encore inconnue, donc ni décelable, ni soignable. Au cours de sa croissance, il prit un aspect « mongoloïde », à un point tel que ses jeunes cousins l'appelaient « le Pékin ». 

N'éprouvant aucune émotion, subissant une mémoire défaillante et des facultés scolaires adaptatives laborieuses, son avenir s'annonçait difficile à envisager malgré une intelligence profonde.

Armé de témérité et de besoin de comprendre l'Humain et ses fonctionnements, il réussit à poursuivre des études de médecine, non pas sans litres de café consommés des nuits entières afin de réussir à enregistrer péniblement des connaissances. Son professeur Mongour l'initia à l'étude des glandes. Des années après, quand Jean Gautier réalisa alors qu'il était hypo-thyroïdien, il entreprit de se supplanter par l'apport d'extraits thyroïdiens à forte dose. La transformation extraordinaire qui s'opéra en lui alors, par cette prise d'hormones naturelles l'amena à comprendre que le cerveau et le système nerveux n'étaient pas tant la clé de notre économie physique et psychique, les hormones le sont sans doute bien plus. Et c'est d'autant plus vrai quand il apprit que la vie de l'embryon humain est impossible sans la sécrétion de l'hypophyse maternelle, ses méditations au sujet de la technologie glandulaire -encore étudiée à ce jour mais peut-être pas avec la bonne approche...- prirent une ampleur inégalée.


Pour terminer, 

Dans un site internet dont j’ai perdu la source précise de l’article car j’ai perdu mon portable dans ma voiture volée, longue histoire, des manques d’attention qui conduisent à des catastrophes... Bref, j’ai perdu donc la source d’un super article à propos du DSM 5, la bible des psychiatres, où il y avaient des citations fortes intéressantes à propos et cité du nom de leur auteur de la branche psychiatrique, ce dont il est question dans cette anecdote : l’auteur de l’article tient un blog très intéressant : https://bistrobarblog.wordpress.com/category/sante/

Dedans un trouvait même un psychiatre dénonçant la psychiatrie et le DSM-V, ou 5, enfin tous les DSM, dont il a participé à l’écriture, ou peut-être était-ce le 4, je suis bien embêtée d’avoir perdu cette source, mais fort heureusement j’arrive toujours à mes fins, je les retrouverai.

Si vous pouviez m’aider à retrouver cet article, peut-être est-il dans un autre onglet de cibles de sujets précis, sur la droite du site internet, je dois prendre le temps de rechercher moi-même et l’auteur n’a pas indiqué son email malheureusement. 

En commentaire, on trouve un récit très à propos, un être humain dénonce les délires en psychiatrie avec les médicaments alors que les vitamines réparent très bien les symptômes de la schizophrénie (entendre des voix par exemple...), comme la tuberculose était soigné il y a presque 3 siècles, par prescription de retenue sexuelle et masturbatoire afin d’aider les hormones thyroïdiennes à ré-investir les poumons, en deux mois les tuberculeux étaient soignés. Je tire cette information d’un livre du 19è siècle écrit par un médecin qui dénonce d’ailleurs les délires dans la médecine occidentale. Je n’écris pas de chez moi alors ce livre n’est pas à ma disposition pour vous citer la source, mais l’anecdote parle d’elle-même, surtout quand on a lu un peu le Dr Jean Gautier, on comprend alors vite pourquoi le sexe peut être une arme qui se retourne joyeusement contre nous. Les orgasmes viennent d’une prise, d’un méga shoot d’hormones, que nos glandes dégueulent au moment idoine, directement dans le sang. 

En conclusion, et le tout de cet article est en soi une introduction et une conclusion, un homme parlant de sa femme schizophrène guérie aux vitamines, c’était en 2018 que je découvrais cela, et j’étais à la fois sur la piste des hormones et des métaux.

Je conclus avec une dernière anecdote très personnelle, je me livre en tant que cobaye. Fin 2020 j’ai crû avoir une carence en vitamines B12. Après une semaine de prise de dose assidû, j’ai développé un extra de libido assez impressionnant. Que j’ai vite enrayé en arrêtant de supplanter une carence, imaginaire.


Elsa Lefebvre,

Le 31 Août 2022


Photo d'un jeune charpentier de 17 ans atteint de myxoedématose, issue de l'hypothyroïdisme, photo avant et après traitement de 18 mois.